Pourquoi Google Translate vise-t-il avant tout les touristes ?
Le lancement en Suisse date officiellement du mois de juillet dernier mais la conférence de presse en Suisse romande s’est tenue aujourd’hui dans les locaux de l’agence PRFact à Lausanne.
Plus de fonctionnalités pour une communication multicanale
L’essayer c’est l’adopter : cet outil est le compagnon idéal pour le voyageur. Avec son option caméra pour traduire tout panneau ou texte en scannant, un enregistrement-conversation permettant d’avoir une brève conversation entre deux interlocuteurs ne parlant pas la même langue, on ne craint plus de se perdre dans le métro de Tokyo ou de Moscou. Le répertoire de langues (une 60e) que l’on peut télécharger et consulter hors wifi est une balise qui vous accompagnera partout.
« Tradutore, traditore »
Cet adage dans la langue de Dante nous met toutefois en garde ! En effet, comme toujours celui qui contrôle le savoir détient le pouvoir. Le marché des outils de traductions en ligne est immense où de sérieux concurrents, comme DeepL, commencent à faire référence.
Ce qui peut étonner c’est que Google ne se lance pas dans la course de ces traducteurs professionnels. Les interlocuteurs de Google ont été très clair à ce sujet aujourd’hui, Translate vise avant-tout le touriste. Quoi de plus normal ? Alors qu’un professionnel ne laisse que peu de traces, le touriste vous informe sur sa destination, son choix de restaurants, d’hôtels, d’activités : de quoi améliorer le moteur de recherches et augmenter la pertinence des recommandations de Google grâce notamment au Machine Learning !
« Fish where fishes are, a coutume de dire le spécialiste en digital Brian Solis. On ne peut que lui donner raison !
Un conseil : Google Translate est une application, n’oubliez pas de la télécharger.